cycle de vie
04-05-2009, 06:12 PM
l'odyssée de la vie

en d'autre terme c'est le cycle de vie de l'étre humain



on peus conclure ce cycle en six phases

ces dérniées se présente comme suit





La Fécondation


















Une fois la semence déposée par l’homme dans le ventre de la femme, des millions de spermatozoïdes s’engagent dans un véritable marathon où seul le vainqueur survivra. La convoitise de cette folle course : l’ovule ; la distance : l’équivalent pour nous de la terre à la lune et le but : créer un nouvel être. Mais le tunnel de la vie est parsemé d’obstacles, à savoir, l’acidité meurtrière du vagin, l’étroitesse du col de l’utérus, les courants qui freinent la navigation ou encore des vagues qui font onduler un tapis de cils qui contrarient la progression des spermatozoïdes.

Petit à petit, les troupes sont décimées mais soudain, l’un d’entre eux trouve sa voie. Sa tête s’ouvre et déverse alors un fluide qui ronge la coque de l’ovule. Une fois entré, cette coque durcit et les autres finissent ici leur voyage. Le vainqueur perd alors son flagelle et enfin, les deux patrimoines génétiques peuvent s’unir.

De cette union naît un œuf qui se multiplie en une infinité de cellules identiques pour rejoindre l’utérus qui sera son domicile durant neuf mois. Peu à peu, cet œuf se transforme en embryon. Nous sommes au 14eme jour de grossesse.




L’Embryon












L’embryon n’a pas encore la taille d’une tête d’épingle mais il élabore déjà des connexions avec son environnement : le futur placenta. Au fil des jours il grossit, le système nerveux se forme, ce qui sera la colonne vertébrale se dessine ainsi que les hémisphères cérébraux. C’est ensuite au tour du cœur, des vaisseaux et du système sanguin. A ce stade, l’embryon ressemble étrangement à un poisson puis au fil de sa croissance, à un batracien, et enfin à un reptile. En effet, l’embryon en formation passe par les mêmes étapes que l’évolution générale des espèces. Il possède même une queue qu’il perdra bientôt pour laisser place au coccyx.

A 22 jours, il dispose désormais des cellules primitives d’un cœur, un cœur qui bat ! L’embryon prend forme humaine : le dessin du visage, l’ébauche des organes, les cartilages des os, puis le bras et les jambes… Le cerveau quant à lui évolue également.

A 60 jours, l’embryon est désormais un fœtus, bien qu’il ne mesure que trois centimètres et ne pèse que 11 grammes, il dispose d’un squelette, d’organes et son apparence est presque humaine.




Les facultés vitales










A deux mois, déjà, ce futur bébé commence à bouger. Son cerveau est en pleine activité : à chaque minute qui s’écoule des neurones apparaissent par milliers et se connectent les uns aux autres. Cela permettra au fœtus de commander l’ensemble de ses organes grâce à des messages électriques et chimiques. C’est ainsi qu’à sa naissance, l’enfant possèdera plus de cent milliards de neurones connectés les uns aux autres par un million de milliards de contacts ! Le siège de l’esprit se développe progressivement.

Parallèlement, le fœtus se nourrit. Les nutriments, qui passent de la mère à l’enfant, sont filtrés, les bactéries sont rejetées et seul ce qui est bénéfique est acheminé par le cordon ombilical. Quant au cœur, il bat selon le rythme de la mère. Il peut atteindre 220 pulsations par minute si cette dernière s’agite mais lorsqu’elle s’apaise, il redescend à 160 pulsations par minute ce qui est malgré tout le double de la maman.




Le genre et la carte d’identité











Sur le plan génétique, depuis l’instant de la fécondation le genre du bébé est déterminé. Pourtant on ne le saura qu’à partir du troisième mois. C’est à ce moment que se dessinent les organes génitaux. Si le bourgeon génital s’allonge, ce sera un pénis et donc un garçon. Si c’est une fille, le clitoris, le vagin et les lèvres se forment progressivement tandis qu’un stock de deux millions d’ovules immatures se constitue dans ses ovaires. Grâce à l’échographie, nous savons que Barbara et Manu attendent une petite fille. Ce sont les spermatozoïdes qui sont porteurs du chromosome ***uel, c’est donc le père qui détermine le genre de son enfant.

Cette petite fille, issue de la combinaison des patrimoines génétiques de ces parents, leur doit également son ADN. Ce patrimoine, sera reproduit des milliards de fois dans toutes ses cellules. L’ADN est une véritable carte d’identité. En effet, il renferme tous nos secrets physiques, notre groupe sanguin, nos forces et nos fragilités, bref tout ce qui fait de nous un être à part entière. C’est également de lui que dépendent nos chromosomes. Lors de chaque division cellulaire, l’ADN du chromosome se dédouble, puis se photocopie, se vrille sur lui-même et redevient chromosome. Chacun d’entre eux sera conservé dans chaque cellule de notre corps et durant toute la vie. C’est notre patrimoine génétique.




Les sens








Nous sommes déjà au septième mois de la vie intra-utérine et la petite réagit désormais aux bruits émis par l’organisme de sa mère et au son de sa voix qu’elle apprend à reconnaître. Les bruits extérieurs lui sont également audibles, ils traversent le liquide amniotique et font vibrer son tympan avant d’être retransmis en impulsions électriques au cerveau. Ainsi, la communication entre la mère et la fille est de plus en plus riche. Mais depuis le quatrième mois, elle possède aussi des papilles gustatives. Elle devient ainsi sensible au goût du liquide amniotique et donc à celui des aliments ingérés par sa maman.

Si la petite fille naissait maintenant, elle pourrait peut-être survivre mais ses poumons sont encore bien frêles. Ils continuent à se développer doucement et il faut donc encore un peu de patience.

Jusque là, la petite vivait dans l’obscurité, un peu comme dans une caverne. Ses paupières vont désormais commencer à s’ouvrir. L’alternance d’ombre et de lumière la prépare en douceur au monde qui l’attend.




L’ Accouchement









Nous sommes au huitième mois et la petite commence à se sentir à l’étroit. Elle se tourne et se retourne jusqu’à prendre l’ultime position de sa vie intra-utérine : la position du départ. La maman le sait : c’est pour bientôt ! A la clinique, elle doit rester allongée car elle est victime d’une fissure de la poche des eaux. Jusque là, toutes les deux n’ont connu qu’harmonie et sérénité mais maintenant il faut que la maman lutte pour tenir jusqu’à terme. Une surveillance est mise en place grâce à une sonde à ultrasons pour contrôler le rythme cardiaque de la petite fille.

Une première contraction ! Déjà, c’est le début de l’accouchement. Les contractions sont espacées mais elles se resserrent, la maman va être soulagée grâce à une péridurale. A chaque contraction la petite se rapproche de plus en plus de la lumière. Sa tête comprime le col de l’utérus. La poche des eaux se rompt d’un seul coup.

La petite Julia arrive à 6h46 du matin le 27/07/05. Elle pèse 2kg 500g et mesure 48cm. C’est la fin d’une odyssée de neuf mois. La fin d’une aventure à deux et le début d’une vie à trois. Une autre histoire peut commencer…





enfin
سبحان الله