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عاجل: ماذا نشرت الشروق في مراصد يوم: 06/10/08
عن البيان العلامي لمدير التربية لولاية قسنطينة

المديرية ترد بشدة من خلال رسالة موجهة لمسؤول النشر
موضوعها:
عندما يسعى العالم الحداثي لتحييد المادة والمكان ويسعى بعضنا لتجميد لغة الضاد عند (عتبة لغة: أكلوني البراغيث....والصئبان)
ترقبوا البقية

كرونولوجيا الإحتجاج
على مديرية التربية

Apparemment, et après une accalmie qui n’aura duré finalement qu’un mois, la guéguerre entre le Cnapest de Constantine et la direction de l’éducation a bel et bien repris.
Une réunion de la syndicale, le 10 juin, a abouti à ce que la hache de guerre soit déterrée. Les griefs retenus contre le premier responsable de l’éducation concernent le fait qu’il n’ait pas donné suite aux promesses, faites par le biais de son secrétaire général, de régulariser les arriérés des salaires de certains enseignants, de corriger le tir par apport au mouvement des enseignants du technique, de lever les sanctions non justifiées, et surtout l’octroi d’un siège au conseil syndical, qui n’a été « reconnu » par la direction de l’éducation que récemment. Le communiqué du Cnapest en notre possession, très virulent, remet en cause les actions entreprises par le directeur de l’éducation qui « s’est entouré de cadres de l’éducation de sa région » tout en jetant l’opprobre sur les syndicats autonomes, et à leur tête le Cnapest, sur les ondes de la radio de Constantine « dans des émissions presque quotidiennes, tout en refusant d’appliquer les directives du ministère de l’Education concernant les libertés syndicales ». Le Cnapest, et pour toutes les raisons invoquées plus haut, adressera au ministre de l’Education un rapport détaillé, mettant en exergue les facteurs qui déstabiliseront davantage l’éducation depuis la venue de l’actuel directeur, tout en demandant au même ministre de dépêcher une commission d’enquête afin de mettre à nu les incohérences et les passe-droits qui prévalent au sein du secteur.

Sit-in des membres du Cnapest à Constantine

Un dispositif répressif qui n’a pas empêché les enseignants de tenir leur rassemblement et de scander des slogans hostiles au directeur de l’éducation, Ahmed Guellil, accusé par les représentants du syndicat d’avoir « imposé son diktat sur le secteur ». Malgré le caractère pacifique de la manifestation, les protestataires ont eu à subir la furia de la police qui a usé et abusé de la matraque. Même les femmes n’ont pas été épargnées au niveau de l’avenue de la Liberté. La bastonnade n’a pas eu pour autant l’effet escompté. Les services de l’ordre n’ont pas pu en effet disperser les manifestants pacifiques mais décidés à se faire entendre par les autorités. Quinze arrestations ont été opérées parmi les protestataires, dont neuf membres du bureau de wilaya, ont indiqué des représentants du Cnapest. Le syndicat a fait appel à un avocat pour assister les membres interpellés et conduits au commissariat central de la ville.
Pour rappel, le Cnapest de Constantine ne cesse, depuis plusieurs mois, de dénoncer les agissements du directeur de l’éducation et sa mainmise sur le secteur qu’il dirige depuis huit ans. Dans plusieurs communiqués remis aux rédactions locales, le bureau du Cnapest de Constantine a fait appel au ministre de l’Education nationale pour mettre fin aux agissements du directeur de l’éducation et à « la médiocrité ambiante ». Le Cnapest réclame également la régularisation de la situation salariale de plusieurs enseignants, la levée des sanctions jugées injustifiées contre eux tout en dénonçant les atteintes manifestes au libre exercice du droit syndical.

Une rencontre dont le but a été de faire le point sur le sit-in tenu le même jour devant le siège de la direction de l’éducation, lequel a été jugé réussi par les organisateurs. « En dépit des intimidations et des menaces, les membres du Cnapest de Constantine ont relevé le défi en prouvant qu’ils demeurent toujours mobilisés pour leur cause », dira Larbi Nouar. Les personnes présentes ont saisi l’occasion pour revenir sur la bastonnade dont ont fait les frais plusieurs enseignants, et où il a été signalé une victime avec des lésions ayant nécessité un arrêt de travail de 6 jours, selon le rapport du médecin légiste, qui nous a été présenté. Rappelons que 15 membres du Cnapest, dont le coordinateur du bureau de wilaya, ont été interpellés par les services de l’ordre, faisant l’objet de procès-verbaux au commissariat central pour attroupement non autorisé et incitation au désordre, avant d’être libérés dans l’après-midi, après 5 heures de détention. L’on apprendra durant cette rencontre que le bureau local prépare sa participation au congrès national du Cnapest prévu à Alger du 9 au 11 juillet, et qui verra la présence de 13 représentants de la wilaya de Constantine.

Le harcèlement dont font part les membres du Cnapest étant confirmé, voilà que le directeur de cette noble institution se distingue par des impairs lors de la cérémonie de la remise des prix aux plus méritants des trois paliers de l’éducation. Décidant de prôner la modestie, le directeur de l’éducation annoncera au wali que Constantine se classe, pour les résultats du BAC, « parmi les dix premières wilayas du pays », ne citant pas le classement par… humilité. Il se trouve, et selon des documents officiels émanant du ministère de l’Education, que l’on ne retrouve la wilaya qu’à la 14e place pour le nouveau système éducatif et 11e pour l’ancien. Loin donc des dix premiers postes décrochés. Mais le comble, c’est la manière dont a été ignoré superbement le lycée El Houria, qui n’a pas été cité une seule fois lors de la cérémonie.
Il se trouve que cet établissement séculaire, dirigé par M. Boudiba Ramdane, a décroché la première place à Constantine en 2006, évènement passé sous silence. Ce même silence a accueilli l’excellente performance, cette année, des élèves qui ont décroché le BAC avec 94% de réussite. Une première place au niveau national sans doute. Dans ce même lycée, 100% des élèves en sciences expérimentales ont décroché leur quitus pour l’université, suivi de ceux de philosophie avec plus de 97%, 95% pour les langues, 94% l’économie, 80% les maths, et plus de 71% les maths techniques. Une performance que ne saurait égaler que l’indifférence et le mépris affiché envers ce lycée, son premier responsable, ses encadreurs et ses élèves, même si ces derniers ont été honorés, subrepticement, il faut le signaler. Avec plus de 100 élèves ayant obtenu une mention à leur BAC, ainsi que le 17,32 de moyenne pour l’élève Lebdaï Amina, le lycée El Houria mérite assurément plus d’égard de la part du directeur de l’éducation, qui ne se prive point de féliciter les fils des responsables de la ville à grands coups d’encarts publicitaires dans les journaux, alors que les petites gens récoltent à peine une « petite » attention. Dommage.

« Après le sit-in tenu le 2 juillet dernier devant le siège de la direction de l’éducation, les représailles ont commencé à toucher les membres de notre syndicat par des décisions administratives de mutation sans passer par la commission paritaire, sachant que les membres de cette dernière ont émis des réserves sur l’établissement de la carte scolaire, chose qui ne semble pas plaire au directeur de l’éducation », dira Mahfoudh Boucetta, secrétaire de wilaya du Cnapest, lors d’une conférence de presse animée par les membres du bureau au siège du syndicat à Sidi Mabrouk.
Les membres de la commission paritaire présents durant cette rencontre n’ont pas manqué de soulever les dépassements enregistrés dans l’élaboration de la carte scolaire où des erreurs gravissimes ont été commises en violation des recommandations et des instructions du ministère de tutelle. Les conférenciers ont cité de nombreux cas de mutation hors de la commune des enseignants ayant vingt ans d’ancienneté, en raison de leur appartenance au Cnapest, alors que des mesures insensées ont été appliquées à l’encontre des 178 enseignants du technique appelés à enseigner l’informatique qui n’est pas du tout leur matière de spécialité.
« En dépit de toutes les recommandations prises suite aux multiples rencontres au niveau du ministère pour la gestion du surplus et la situation des enseignants du technique, le directeur de l’éducation de la wilaya persiste à faire cavalier seul et continue de fouler du pied les lois de la République », martèlera un membre du bureau national qui notera que cette situation a créé un climat de tension menaçant la stabilité du corps enseignant et risque de peser lourdement sur la rentrée scolaire prévue dans quelques jours.
L’on apprend déjà que de nombreux enseignants mutés à des dizaines de kilomètres de leurs établissements d’origine menacent déjà de ne pas rejoindre leurs postes. Le bureau du Cnapest, qui n’est pas allé de main morte pour dénoncer la gestion clanique du secteur de l’éducation dans la wilaya, poursuivi en justice il y a une année dans deux affaires graves, prévient des dérapages qui peuvent en découler durant la rentrée tout en appelant le wali de Constantine à intervenir pour mettre fin à un marasme qui a trop duré et qui ne sert nullement l’intérêt des élèves.



Par S. Arslan

Dix sept professeurs de l’enseignement technique, exerçant au technicum Mohamed Benyahia de Boussouf, ont été interdits, hier dans la matinée, de rejoindre leurs postes de travail, à la suite de directives reçues de la direction de l’éducation.



Selon un membre du bureau de wilaya du conseil national et autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), la direction de l’éducation a procédé au transfert de ces enseignants vers différents lycées de Constantine, tels que Benbadis, Ibn Taymia et Malek Haddad, et ce dans le cadre des réformes de l’enseignement technique. Toutefois, affirme notre interlocuteur, ses collègues n’ont pas été informés sur ce mouvement qui concerne 178 professeurs, et la majorité d’entre eux, dira-t-il encore, vont enseigner l’informatique tandis qu’ils prenaient en charge les matières de génie civil, génie mécanique et génie électrique. En tout état de cause, ces professeurs demandent la révision de cette décision qualifiée, selon leurs propres termes, « de vengeance exercée contre le CNAPEST ». L’on apprendra par ailleurs que parmi les 178 professeurs orientés vers l’enseignement secondaire, 26 s’opposent toujours à cette procédure. Il s’agit entre autres, d’enseignants des technicums de Hamma Bouziane, d’El Khroub et de Zouaghi. Toutes nos tentatives de rejoindre le secrétaire général de la direction de l’éducation sont restées vaines.



Par Selma B.

Le bureau de wilaya de Constantine du conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) vient de décider le recours à un mouvement de grève à compter du 21 septembre.

La mesure prise par le bureau de wilaya, lors de sa réunion du 11 septembre, fait suite à une longue série de mouvements de protestation dont le pic a été enregistré lors du sit-in tenu le 2 juillet dernier devant le siège de la direction de l’éducation pour réclamer le départ du premier responsable du secteur en poste depuis huit ans. Dans un communiqué parvenu à notre bureau, le Cnapest rappelle tous les griefs retenus contre le directeur de l’éducation, accusé d’être derrière la déstabilisation du secteur dans la wilaya, dénonçant au passage les mesures arbitraires et abusives décidées contre les enseignants adhérents au Cnapest lors de l’établissement de la nouvelle carte scolaire, les décisions de mutation prises sans passer par la commission paritaire, les ponctions sur salaires qualifiées d’injustes, en sus des mesures insensées, ont été appliquées à l’encontre des 178 enseignants du technique appelés à enseigner l’informatique qui n’est pas du tout leur matière de spécialité, lit-on dans le communiqué du Cnapest dans lequel le bureau de wilaya rappelle, encore une fois, sa revendication d’envoyer une commission d’enquête sur la gestion de la direction de l’éducation que les responsables du Cnapest qualifie de clanique. Sans préciser la durée du mouvement de débrayage ni son étendue, le Cnapest semble décidé à mener sa protesta jusqu’à satisfaction de toutes ses revendications.



Par S. A.

Samedi dernier, le coordinateur du bureau de wilaya du conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) a été convoqué par le président de la chambre administrative de la cour de constantine.

Une audience qui fait suite à une requête déposée auprès de la même chambre par le directeur de l’éducation, signifiant l’illégalité du mouvement de grève annoncé par le Cnapest de Constantine pour une semaine à partir d’hier. Finalement, le jugement de la chambre administrative, tombé dans l’après-midi du samedi, a qualifié la grève d’illégale pour défaut de procédure. Selon Mahfoudh Boucetta, cette décision est la conséquence du non-dépôt du préavis de grève dans les délais par l’huissier de justice.
« Tout en respectant la décision de la chambre administrative, nous ne comptons nullement baisser les bras et nous envisageons le dépôt d’un nouveau préavis de grève dans les délais précisés dans la loi, mais cette décision restera tributaire des conclusions de la réunion du bureau de wilaya après discussions avec nos sections installées dans les différents établissements », expliquera notre interlocuteur, pour qui « le mouvement dans lequel s’est engagé le Cnapest de Constantine restera maintenu tant que le directeur de l’éducation ne cessera de mener une véritable campagne de dénigrement en direction de nos syndicalistes à travers les communiqués diffusés dans la presse ».
Allusion faite aux accusations du directeur de l’éducation sur l’exercice d’une activité parallèle par le coordinateur du bureau et l’usage des moyens de l’Etat au profit des activités du syndicat par une membre de ce dernier. « Nous ne sommes pas contre le dialogue, mais à condition que la direction daigne répondre à toutes nos revendications », martèlera Mahfoudh Boucetta. Notons que depuis l’annonce du Cnapest de mener un mouvement de grève pour une semaine renouvelable à compter du 21 septembre, des tentatives de médiation entre les deux parties ont été menées par certaines personnalités bien connues dans la ville. Une opération qui s’est soldée par un échec.



Par S. A.