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Hassan Houicha/ Version française : Ben-Aïssa Khaled
En fait c’est la deuxième visite «secrète» à notre pays. Cette fois-ci, comme la précédente, la visite a été faite loin des projecteurs et de tout protocole, ni publicité.
Lors de cette visite, Claudio Descalzi, le directeur exécutif du complexe pétrolier, Eni (Ente Nazionale Idrocarburi), a rencontré le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le ministre de l’Energie et le P-dg de Sonatrach.

Il est arrivé en Algérie dans la matinée du 3 novembre et a rencontré Sellal, l’après-midi de mardi.

Selon Eni, cette visite de travail a pour but l’évaluation des possibilités d’investissements dans les énergies renouvelables et renforcer le partenariat dans le domaine énergétique, qui dure depuis plus de dix ans.

Eni, qui est en Algérie depuis 1981, et avec une production de 100 000 barils/jour, est considéré comme le premier producteur étranger en Algérie.

Cette visite a été faite sans protocole et «secrètement» en raison de la sensibilité du dossier de corruption instruit en Italie, où Eni est impliqué.

Cette visite intervient après l'acquittement de l'ancien P-dg d’Eni, Paolo Scaroni, dans le scandale de corruption internationale et de fausses déclarations fiscales.

D’ailleurs, le 2 décembre prochain, s’ouvrira le procès de cette affaire de corruption présumée entre Sonatrach et Saipem-Eni où sont six personnes sont accusées, trois Algériens et trois Italiens.