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رجع صهري من "عطلته" بتونس وأحضر معه بعض الفواكه والعسل وحتى "الفريك"..أهداهم إياه أحد أقاربه هناك...تذوقت الفاكهة فأخذني طعمها إلى الوراء بسنين..فلم أكد أتذكّر ذوقها! ففاكهتنا صارت "كالورق" لا ذوق لها من فرط "تقاعس" الأشجار عن دورها في إقتناء الأملاح اللازمة!!!حتى العسل!كِدتُ أجن من فرط رائحته الزكّية! لأن نحل تونس "محلّف" (assermenté) ولا ينهل رحيقه إلا من البساتين والزهور الفوّاحة! أمّا نحلنا فتعلّم الغش هو الآخر وصار لا يقتني رحيقه سوى من المخابز ودكاكين الحلويات ولا يرهق نفسه في البحث عن "النوّارة" المناسبة!!
فلاحول ولا قوة إلا بالله..صحيح عِشْ رجبًا ترى عجَبًا!

شاهدت شريط وثائقي منذ أيام عن صناعة الغذاء في العالم. و الله كارثة كبيرة كيف أن الشركات العملاقة لا تترك مجالا للمنافسة للمنتجين الصغار.
و الجزائر ليست بمنأى عن هذا، فالبذور المعدلة وراثيا يمكن أن تدخل في الجيب و تنتشر بسرعة كبيرة.
الحل الوحيد هو أن ينعزل الواحد في مكان ما و يقوم بزراعة ما يأكله لوحده.

و هل تعلم اخي ان البعض من الحبوب يستورد من امريكا اللاتينية باثمان بخصة و هو منتهى الصلاحية مهدى من الولايات الامريكية للاتينيين ليسوق الينا?
و هل تعلم ان بعضا من مستوردينا ياتي بالحليب من اوكرانيا و هدا البلد لا علاقة له بالحليب فهي بودرة تشبهه بالدوق و خالي من كل المعادن و الفيتامينات و عند يكون ياغورتا يشتريه الاباء لاطفالهم.
الوضع كارثي فعلا وان نضرنا للتغدية اقول لكم انتضروا حالات السرطان الاتية في بضع سنوات انه غزو لا بد منه نتيجة لما ال اليه الاجرام في حق الموطنين.

لا يا اخي موقعنا استراتيجى و مناخنا ممتاز و تربتنا من الافضل في العالم و لكن راعيها حراميها في كل ميدان من ميادين التغدية.
رجاءا قراءة ما نقل
par Ali Benghalem

Algérie
Algérie : la malfaçon contre la vie chère

(Syfia Maghreb) A cause de la chute du pouvoir d'achat, les Algériens ont de plus en plus recours à des vendeurs à la sauvette qui proposent des produits peu chers, mais falsifiés et souvent dangereux pour la santé. Les opérations coup de poing du ministère du Commerce ne pèsent pas lourd face au pouvoir des gros commerçants.
"Ne crache pas sur la main que je te tends ! Chez Momo, tu peux t'offrir avec ta maigre bourse, le lait de l'ogresse." Cette réclame à la criée de Momo, vendeur à la sauvette qui a élu domicile provisoirement dans un coin retiré de la célèbre rue commerçante de Bab Azzoun à Alger, paraît d'emblée séduisante, tant les prix de la marchandise sont à la portée de tous.
"Je viens ici deux fois par mois pour faire des provisions", dit une ménagère qui peine à boucler ses fins de mois à cause de l'inflation. Dans son panier, elle emporte huit paquets de beurre, une caisse de lait, une bouteille d'huile d'olive, cinq kilos de macaronis, cinq boites de fromage... Le tout pour 400 dinars (environ 40 FF). Non loin de là, le boulevard Didouche Mourad et ses grands bazars modernes : "Là-bas, ils te feront payer la même marchandise cinq fois plus cher", avertit Momo.
Des bouteilles de shampooing grand modèle sont proposées aux passants à 70 dinars (7 FF) seulement. "Il faut être maboule pour ne pas sauter sur l'occasion", simule un faux client pour forcer la main à un passant indécis. "Ne vous fiez pas à leurs histoires, ce sont des attrape-nigauds", corrige plus loin un vieil homme.

Arnaques en tous genres.

A quelques pas de l'étalage de Momo, un second propose des parfums de marque de luxe (Chanel, Givenchy...) à des prix irrésistibles ; une affaire pour les Algéroises qui adorent s'en arroser le corps. "Du poison ! rectifie un commerçant patenté. Il suffit d'une seule goutte de vrai parfum dans un litre d'eau de Cologne pour que l'anarque fonctionne."
Le phénomène des imitations et de la vente des faux produits est en pleine explosion depuis que le commerce extérieur a été libéralisé en Algérie. Au cours de ces trois dernières années, 25 000 sociétés commerciales, exclusivement vouées à l'importation, ont vu le jour dans le pays pour remplacer le monopole de l'Etat.
Les vendeurs à la sauvette écoulent pour les grands commerçants une marchandise importée, impropre à la consommation parce que périmée, avariée ou frelatée. Ils proposent aussi des contrefaçons locales ou étrangères comme ces "cigarettes américaines", composées de tabac libanais et turc, fabriquées en Syrie et emballées en Egypte.
Cette activité n'est pas sans préoccuper les autorités. Les contrôles effectués par le ministère du Commerce dans plusieurs marchés ont permis de découvrir des sachets de thé remplis à 50 % de foin, du café en poudre mélangé à de la poudre de pois chiche, ou encore des sachets de poivre contenant de la cendre. L'harissa à base de poussière de brique ou le concentré de tomate fabriqué avec de l'amidon et des colorants synthétiques sont monnaie courante à Bab azzoun.
Halima n'oubliera jamais le civet de lapin qu'il offrait à ses invités... et qui s'est révélé être du chat. Les hôtes d'Halima ont trouvé l'incident plutôt cocasse.
La situation est moins risible lorsque les produits alimentaires sont destinés à des enfants en bas âge. Ainsi, fin 97, les laboratoires d'analyse d'El Harrach ont découvert qu'un million de boîtes de lait importé présentaient un taux de protéines moitié moindre que le lait normal. Elles étaient falsifiées par adjonction de graisses végétales. La réaction du ministère du Commerce a été immédiate : 600 000 boites ont été retirées du marché.
Mais, étrangement, l'affaire portée devant les Tribunaux a donné raison aux commerçants : la remise sur le marché de ces produits frelatés a été autorisée. Dans l'entourage d'Adelkrim Harchaoui, le ministre du Commerce, on constate que "les intérêts des commerçants et la santé des consommateurs divergent profondément. A l'évidence, nos injonctions ne pèsent pas lourd face aux milliards de chiffre d'affaires des importateurs".

La valse des étiquettes.

Depuis 1993, le même ministère a réussi à imposer aux importateurs l'obligation d'apposer une étiquette détaillant le contenu du produit et sa date de fabrication, afin de déjouer la concurrence déloyale et les conditionnements sous des fausses dénominations ou ne contenant ni adresse du fabricant, ni marque déposée.
Pour déjouer ces contrôles, les fraudeurs font main basse sur les étiquettes des marques reconnues. Tout l'art consiste à repérer les produits de luxe vantés à la télévision, proposés à des prix inabordables dans les magasins. Reste à confectionner une imitation des emballages et à y conditionner les produits. Toute une industrie de fabrication de bouteilles et d'emballage de marque s'est ainsi développée dans le pays.
Et ces produits bas de gamme, mijotés dans les bas-fonds de la capitale, continuent de proliférer avec leur cortège de toutes les maladies imaginables, dont les victimes remplissent les cabinets médicaux et les hôpitaux.
منقول