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L’Assemblée générale élective du Comité olympique algérien (COA) se tiendra le samedi 7 novembre prochain.
C’est ce qu’a déclaré le président de la Commission de préparation de l’Assemblée générale élective de l’instance olympique nationale, M. Amar Addadi, lors d’une conférence de presse tenue hier à l’INFS-STS d’El-Biar. En homme empli d’assurance et de détermination, Amar Addadi avertit : «Je souhaite que ce report ne sera pas suivi d’un deuxième, les convocations sont prêtes, elles seront remises aujourd’hui (ndlr : hier après-midi) au président par intérim du COA pour qu’elles soient signées et envoyées aux membres de l’AG», a précisé M. Addadi. Initialement prévue le 31 octobre, cette session élective de l’AG du COA a été reportée, selon M. Addadi, pour «permettre sa tenue dans la sérénité, après la levée des deux questions équivoques posées par l’une des parties. Les réponses du CIO nous sont parvenues». S’agissant de la question des deux fédérations litigieuses (FA Escrime et FA Cyclisme), dont les dirigeants sortants sont ceux reconnus par leurs instances internationales respectives, le CIO a recommandé l’application ferme de la Charte olympique et des statuts du COA. Pour ce qui est de la représentation féminine, le CIO a tranché le problème de la même manière, soit par l’application de la réglementation. Ainsi et contrairement à l’obstination des membres sortants du COA, elles seront deux (02) femmes désignées pour siéger à l’AG et non quatorze (14) comme certains ont voulu l’imposer. Par ailleurs, M. Amar Addadi a été très clair : «Tous ceux qui sont électeurs sont éligibles» et peuvent donc se porter librement candidats. En clair, cela veut dire que la «Résolution de la honte» adoptée le 6 janvier 2009 est morte et enterrée. Et dire que cette résolution, mais aussi ceux qui l’ont proposée et fait adopter, sont à 99 % responsables de la grave crise qui secoue le COA. Déclarant avoir privilégié l’intérêt national dans la mission que lui a confié, le Comité international olympique (CIO), M. Addadi n’a pas manqué de fustiger les saboteurs : «Des gens continuent à souffler sur la braise, d’autres tentent de freiner». Ces gens-là doivent se déterminer par rapport à leurs responsabilités. Il ajoutera, néanmoins, que la Commission «ne désarme pas, elle avance. On approche du moment de vérité, même si certains –toujours les mêmes- cherchent à tout prix à provoquer des effets de ralentissement pour gagner du temps et provoquer des sanctions à l’encontre du sport algérien».

Par : Abdou Seghouani

Après décryptage des informations et impressions qui circulent en coulisses, il semble clair que des « gens » continuent à créer des problèmes et à dresser toutes sortes d’obstacles pour que l’assemblée générale élective du Comité olympique algérien ne se tienne pas à la date fixée au 7 novembre 2009. Alors qu’il n’y a plus rien qui bloque, Amar Addadi croyait que ça y est, que les résistances allaient s’estomper…

Mais non ! Il y a, comme ça, un peu partout, des hommes qui ne savent pas adoucir leurs ardeurs lorsqu’il s’agit d’engager une bataille qui n’a d’intérêt que leur petit confort. Ce gens-là, rien ne peut leur faire changer d’avis ou les inciter à une certaine retenue. Même lorsqu’ils sont dans l’erreur, dans le faux, ils continuent. Quitte à faire fi des règles, des lois et du bon sens. Et ils sont d’une force telle que rien ne peut les affaiblir ou atténuer leur ardeur.

Dans le cas qui nous intéresse, ces « gens-là » sont une partie des élus du Comité olympique algérien qui ont achevé leur mandat (2004-2008 et + pour certains) et qui restent accrochés à leur siège. Ils ont fini de représenter ceux qui les ont élus et ne veulent rien lâcher. Alors que leur destin est desservi, ils continuent à s’accrocher bec et ongles.


Après avoir dressé un terrain miné en faisant leurs lois par voie de « résolutions » qui font des victimes, ils cherchent à se métamorphoser en victimes. Les alliés de toujours tentent de tromper l’opinion publique en titrant « La participation féminine sème le trouble ». Alors que tout est clair et que le CIO a tranché la question : « Application stricte des statuts ». Il suffit donc juste de lire les statuts du Comité olympique pour s’en convaincre. Et les statuts autorisent la désignation de deux (02) personnalités sportives féminines membres de l’AG ; non pas quatorze (14) comme on a tenté de nous le faire croire par une énième tromperie. Alors que tout est clair, le président (sortant) par intérim du COA menace de ne pas signer les convocations. Un pas à ne pas franchir, car il risque de ne plus y avoir ni d’intérimaire,ni de sous chef adjoint par intérim. Car « il ne saurait y avoir d’autre report de l’AG ». Et si les gars du COA veulent avoir une sortie honorable, ils gagneraient beaucoup à réactiver le site internet de l’instance olympique. Tiens, au fait : pourquoi ce site a subitement été fermé ? Par qui ? Et à quelles fins ?

La chronique de Abdou Seghouani Dérapage incontrôlé du COA sortant 22 Octobre 2009 Il est de plus en plus évident que ceux qui occupent le siège du Comité olympique algérien s’efforcent à poursuivre leur course folle pour le conduire droit dans le mur. Cette obstination de la part de l’équipe sortante du COA à vouloir coûte que coûte continuer sur cette ligne de conduite aura très certainement des répercussions négatives sur le sport algérien et sur l’image de marque du pays. La dernière diatribe du président par intérim du COA, Teyara-Tewfik Chaouch, celui qui a été investi des commandes à Ben-Aknoun, après le retrait de M. Mustapha Berraf, n’est pas pour décompresser la situation. Bien au contraire, elle accentue un peu plus la crise qui secoue le Comité olympique algérien et, par ricochet, le Mouvement sportif national dans son ensemble. M. Chaouch a décidé de ne pas tenir compte de deux éléments majeurs mis en place pour en finir avec cette crise qui n’a que trop duré : les statuts du COA et les recommandations et directives du Comité international olympique (CIO). C’est au président par intérim du COA que revient le droit de signer et d’envoyer les convocations pour l’AG élective du 7 novembre 2009. Et celui-ci a décidé de transmettre quatorze (14) convocations à des personnalités sportives féminines, aux lieu et place de deux (02) comme le stipulent les statuts. Pourtant, la semaine dernière, tout était clair. Le Comité international olympique avait envoyé ses réponses aux deux questions sur lesquelles avait buté la CEP, ou « Commission Adadi ». Le CIO est resté sur la sage ligne de conduite fixée au départ pour la CEP, à savoir « la stricte application des statuts en vigueur du COA ». A travers sa démarche, il est clair que M. Chaouch et les siens veulent nous ramener à la case départ lorsqu’il décidaient ce que bon leur semblait, y compris l’exclusion à coup de « Résolutions » ! Plus triste encore, en faisant dans le populisme en introduisant 14 personnalités sportives féminines à l’AG du COA, sans que cela soit réglementaire, on cherche à tromper ces valeureuses dames en leur envoyant des convocations. Cette démarche vise à utiliser des femmes et à faire porter le chapeau à M. Ammar Adadi qui, jusque-là, a parfaitement bien mené la mission qui lui a été confiée par le CIO.
Par : A. S.

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Le président de la Commission électorale préparatoire (CEP) à l’assemblée générale élective du Comité olympique algérien (COA), Ammar Addadi, qui s’est déclaré très serein dans la mission qu’il accomplit et confiant quant à un retour à la normale de l’instance olympique nationale a affirmé avec force qu’il s’en tiendra aux textes, «notamment aux statuts du COA comme seule et unique surface de dialogue pour faciliter l’accomplissement du processus » fixé par le CIO.
Hier, lors d’un point de presse au stade du 5-Juillet, M. Addadi a été catégorique : «Je ne serai le bouc émissaire de personne ! Je ne suis ni d’un côté ni de l’autre». Faisant le point de la situation, M. Addadi avouera tout de même qu’« il y a problème au niveau des convocationsLes convocations ont été changées mercredi dernier par le président par intérim du COA […]. », a-t-il dit. «Nous sommes devant une situation où la liste des membres de l’AG a été changée. Ce n’est pas conforme aux statuts du COA et cela comporte de grands risques», ajoute M. Addadi. Le président par intérim du COA (ndlr : Chaouch Teyara Tewfik), membre de la CEP, a en effet, changé la liste des membres de l’AG, en violation de l’article 7 des statuts du COA. Ce qui, en outre, n’est pas conforme aux réponses formulées le 6 octobre dernier par le Comité international olympique (CIO), dans une lettre signée par son directeur des relations avec les CNO (Comité nationaux olympiques), Pere Miro et le président de la Commission d’éthique du CIO, le Sénégalais Youssoupha Ndiaye. Ce dernier est, rappelons-le, responsable de la délégation du CIO, dépêchée par son président Jacques Rogge, pour définir le processus électoral des organes du COA. Après un séjour de 2 jours à Alger, elle trace une feuille de route fixant le processus et un accord signé, en juillet dernier, par les représentants des membres sortants du COA et les présidents des 19 fédérations sportives olympiques qui ont « boycotté » l’AG de juin 2009, d’une part, et les membres du CIO. Le 28 août dernier, le CIO désigne M. Addadi président de la CEP. Pour M. Addadi, comme pour le CIO, l’AG du COA doit se tenir « conformément aux statuts en cours de validité ». Ce qui n’est malheureusement pas l’avis du président par intérim du COA qui a changé les convocations à l’AG et bloqué celle de la Fédération de golf, au motif fallacieux de « fédération non affiliée au COA ». Alors qu’il n’est nulle part mentionné qu’une Fédération sportive doit accomplir cette formalité. M. Addadi a indiqué qu’il a saisi par écrit M. Chaouch pour lui demander de rectifier les « erreurs » dans les convocations. Il poursuivra en affirmant que certains sont « aveuglées par des calculs électoralistes, alors qu’il y va de l’intérêt national ». Tout en accusant : « Il y a des velléités de faire capoter l’AG élective du COA », M. Addadi a tenu à préciser qu’il « n’y a jamais eu la moindre d’interférence des pouvoirs publics ». Notons, enfin, q’une réunion de la CEP aura lieu le samedi 31 octobre 2009 et aura à débattre de deux points : la liste des membres de l’AG du 7 novembre 2009 et la validation des candidatures. Affaire à suivre…

Cinq candidatures pour le poste de président
Le secrétariat général du COA a enregistré le dépôt de six (06) candidatures au poste de président. Les candidatures sont de Mustapha Lemouchi (F. volley-ball), Mohamed Belhadj (BE COA, ex-F. sport scolaire), Rachid Hanifi (Fédération football), Yazid Zeghbib (Fédération arts martiaux), Riad Labar (F. voile). Abdellah Bessalem, président de la Fédération de boxe, nous a annoncé hier qu’il est candidat au poste de président : « Je déposerais ma candidature dans les délais statutaires. Les candidatures seront officialisées après examen de la CEP, à l’issue de sa réunion du 31 octobre ».

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La conférence de presse animée par le président par intérim du Comité olympique algérien (COA), M. Chaouch Teyara-Tewfik, n’a apporté aucun élément nouveau ou explication supplémentaire à ce que l’on savait déjà.
Membre de la Commission électorale préparatoire (CEP) de l’AG élective du 7 novembre prochain, M. Chaouch a tenu son point de presse en tant que président par intérim du COA. Faut-il comprendre par là que le COA sortant (partie dont il est censé porter les couleurs) s’est démarqué du travail réalisé jusque-là par la CEP ? Il est trop tôt pour en être convaincu !
Quoi qu’il en soit, lors de cette rencontre avec les représentants des médias, M. Chaouch s’est limité à exposer et défendre un point de vue avec des arguments purement populistes, loin de convaincre l’auditoire. Il affirmera, notamment que ce n’est pas lui « qui a enlevé les femmes de l’assemblée générale du COA, il y a des gens qui veulent marginaliser les femmes », etc. Toutefois, M. Chaouch a omis de préciser que cette « affaire » est tout simplement un point lié au aspects juridiques du COA. Plus clairement, cela veut dire que ce sont les textes du COA qui bloquent et empêchent la présence de plus de représentantes des personnalités sportives féminines à l’AG du COA. L’article 7 des statuts du COA stipule : « Deux (02) personnalités du sport féminin, choisies par le président, après avis du bureau exécutif ». Le Comité international olympique (CIO) qui a mis en place la CEP (et confié sa présidence à M. Ammar Adadi), a été saisi sur cette question et il a tranché : « Application stricte des statuts du COA en cours de validité ». Cherche-t-on à tromper une seconde fois nos femmes sportives au COA en les utilisant dans une quelle de clocher ? Pourtant, les élus du COA savent ce que représentent le juridique et toute la rigueur qui l’entoure. A eux, donc, d’assumer la responsabilité de n’avoir pas procédé à l’amendement des statuts du COA dans les délais fixés. Chose qui devait être faite depuis des années. Bien évidemment, M. Chaouch siège à la CEP et s’il a un point de vue à défendre, il aurait dû le faire au sein même de cette Commission où il a signé un engagement, au même titre que les autres membres de la CEP. Par ailleurs, était-il opportun de tenir une conférence de presse à l’écart de la CEP mise en place par le CIO ? D’autant que cette Commission a été mise en place et n’a d’autre but que de dénouer la crise qui secoue le COA depuis une année. Notons que le moment choisi par M. Chaouch de tenir cette conférence de presse coïncide avec le départ de M. Ammar Adadi à l’étranger, tenu pas ses fonctions de président en exercice du Comité international des jeux méditerranéens (CIJM). Convenons-en, cette situation qui n’est guère destinée à arranger une situation franchement déplorable du Comité olympique algérien relève de l’inélégance dans la mesure où nous abordons l’Olympisme et le Sport. Franchement, le COA est en train d’être dirigé vers un terrain très glissant.

Par : Abdou Seghouani