L'erreur fatale d'Abassi Madani!
28-09-2008, 07:24 PM
Le nouveau chef du gouvernement s’appelle Sid Ahmed Ghozali. Spirituellement, c'est l’un des élèves de Boumediene. La cinquantaine, il est ingénieur en Chimie au pouvoir depuis son jeune âge. Directeur Général de la SONATRACH de 1965 à 1977 puis ministre de l’énergie de 1977 à 1979, des hydrocarbures de 1979 à 1980, des finances en 1990 et enfin, celui des affaires étrangères au sein du gouvernement Hamrouche qu’il venait de remplacer. Il avait toujours su percer sur le dos de ses bienfaiteurs. Les spécialistes le qualifient de gangster avec une allure calme. Les militaires l’ont choisi dans le but de descendre Chadli et de saborder l’opposition islamiste. Un coup similaire à celui d’Hitler contre le parti des travailleurs !
Son arrivée a consterné le monde politique, dont ses camarades du FLN. Imposé par les généraux "déserteurs de l’armée française", notre homme ne recule devant rien. Les observateurs le qualifient de dur et impitoyable, contrairement à ses apparences de gentleman. Bref ! Sa venue a été programmée pour chasser les autres. Pour nombre d’observateurs, son arrivée marque le début du cahot politique et la fin des institutions légales donnant les lois martiales sous les pressions étrangères. Avant de régler nos litiges, on a décidé d’organiser des élections pluralistes dans une situation chaotiques. Et sans aucune consultation, la présidence a fixé la date du scrutin pour le 27 juin 1991. Chose déclinée par l’opposition toute azimute. Un code électoral maquillé a été voté, assorti d'un découpage administratif sur mesure. Dix-sept ministres en exercice ont annoncé leurs candidatures.
Cette supercherie anticipée a poussé l’opposition à se concerter. Abassi Madani sort du lot, encore une fois, et appelle au boycott des élections. Une erreur fatale qui, de l’avis des observateurs, a donné du zeste au régime.
En effet, le 06 mai 1991, l’unique chaîne de télévision organisa une table ronde animée par les deux chefs du FLN. En profitant de l’émission directe, le chef du FIS appelle à la désobéissance civile. Cet sera applaudi par nos fanatiques et sera suivi aveuglément par une grande partie du peuple. C’est le moment que choisiront les agents dormants pour perpétrer leur sale coup. Ainsi, après avoir été les instigateurs de la grève, les Bachir Fkih, Ahmed Merrani et El-Hachemi Sahnouni vont exploser leurs différents vieux de plusieurs mois. En même temps, la direction du FIS déposeront les dossiers de candidature à la capitale, ce qui paraîtra comme un double langage ! En fait, les déclarations des responsables ne traduisaient pas cette volonté de se résoudre aux lois en vigueur. Quelques jours plus tard, et bien que Abassi Madani reste intransigeant dans son rejet des élections, le FIS s’est lancé dans la compagne électorale. Ses trois premiers responsables, depuis Blida, se sont succédés dans un discours extrêmement subversif et virulent. Le n° 1 s’est concentré sur la "grève politique" en mâchant le mot djihad. Implicitement, il a incité la violence en légitimant le recours à la force. Ali Belhadj considéré le plus radical de la tête, n’a pas trouvé mieux que de menacer des responsables en évoquant les détournements de fonds dans ses promesses éléctorales. Ce qui voulait dire qu’il n’était pas contre le principe des élections. Quant à Sahnouni, le chef Takfiri et le plus limité de tous, il a expliqué que les élections étaient d’ores et déjà arrangées! Pour lui, toute participation était vaine, justifiant ainsi le recours à la violence!
Après une semaine de tractations mêlées à des querelles programmées, Abassi Madani impose sa grève politique en avançant la date du 25 mai suivant. Malheureusement, son appel a été entendu, entraînant une paralysie sans précédent du pays. Les services publics et les établissements scolaires ont été fermés et les places publiques occupées devant l'indifférence des autorités. Il s’est avéré plus tard, que c’était un piège. Ce mouvement insurrectionnel s’est achevé dans un bain de sang, à la suite de l’intervention musclée de la gendarmerie et de la garde républicaine.
Son arrivée a consterné le monde politique, dont ses camarades du FLN. Imposé par les généraux "déserteurs de l’armée française", notre homme ne recule devant rien. Les observateurs le qualifient de dur et impitoyable, contrairement à ses apparences de gentleman. Bref ! Sa venue a été programmée pour chasser les autres. Pour nombre d’observateurs, son arrivée marque le début du cahot politique et la fin des institutions légales donnant les lois martiales sous les pressions étrangères. Avant de régler nos litiges, on a décidé d’organiser des élections pluralistes dans une situation chaotiques. Et sans aucune consultation, la présidence a fixé la date du scrutin pour le 27 juin 1991. Chose déclinée par l’opposition toute azimute. Un code électoral maquillé a été voté, assorti d'un découpage administratif sur mesure. Dix-sept ministres en exercice ont annoncé leurs candidatures.
Cette supercherie anticipée a poussé l’opposition à se concerter. Abassi Madani sort du lot, encore une fois, et appelle au boycott des élections. Une erreur fatale qui, de l’avis des observateurs, a donné du zeste au régime.
En effet, le 06 mai 1991, l’unique chaîne de télévision organisa une table ronde animée par les deux chefs du FLN. En profitant de l’émission directe, le chef du FIS appelle à la désobéissance civile. Cet sera applaudi par nos fanatiques et sera suivi aveuglément par une grande partie du peuple. C’est le moment que choisiront les agents dormants pour perpétrer leur sale coup. Ainsi, après avoir été les instigateurs de la grève, les Bachir Fkih, Ahmed Merrani et El-Hachemi Sahnouni vont exploser leurs différents vieux de plusieurs mois. En même temps, la direction du FIS déposeront les dossiers de candidature à la capitale, ce qui paraîtra comme un double langage ! En fait, les déclarations des responsables ne traduisaient pas cette volonté de se résoudre aux lois en vigueur. Quelques jours plus tard, et bien que Abassi Madani reste intransigeant dans son rejet des élections, le FIS s’est lancé dans la compagne électorale. Ses trois premiers responsables, depuis Blida, se sont succédés dans un discours extrêmement subversif et virulent. Le n° 1 s’est concentré sur la "grève politique" en mâchant le mot djihad. Implicitement, il a incité la violence en légitimant le recours à la force. Ali Belhadj considéré le plus radical de la tête, n’a pas trouvé mieux que de menacer des responsables en évoquant les détournements de fonds dans ses promesses éléctorales. Ce qui voulait dire qu’il n’était pas contre le principe des élections. Quant à Sahnouni, le chef Takfiri et le plus limité de tous, il a expliqué que les élections étaient d’ores et déjà arrangées! Pour lui, toute participation était vaine, justifiant ainsi le recours à la violence!
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