sarkozy يلوم obama ... تراهم جميعا وقلوبهم شتّى !!!
04-02-2011, 02:32 PM
السلام عليكم

AFP | International
02 févr 15:32

Nicolas Sarkozy a accru mercredi la pression internationale qui pèse sur son "ami" Hosni Moubarak, une des cartes maîtresses de sa diplomatie au Moyen-Orient, en demandant qu'une transition politique s'engage "sans tarder" et "sans violence" en Egypte.

Quelques heures à peine après que le président égyptien eut annoncé son intention de rester au pouvoir jusqu'à la présidentielle, en septembre, le chef de l'Etat a souhaité qu'un "processus de transition concret s'engage sans tarder et permette de répondre au désir de changement et de renouvellement exprimé avec force par la population".

Dans un communiqué, il a une nouvelle fois appelé "tous les responsables égyptiens à tout faire pour que ce processus crucial se déroule sans violence" mais renouvelé sans ambiguïté "son appui aux aspirations des Egyptiens pour une société libre, démocratique et diverse".

Mardi soir, au terme d'une journée de mobilisation massive de plus d'un million d'Egyptiens dans tout le pays, Hosni Moubarak, 82 ans, au pouvoir depuis vingt-neuf ans, a annoncé dans un discours télévisé qu'il restait en place mais qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle.

L'appel de Nicolas Sarkozy intervient dans la foulée de celui lancé par son homologue américain Barack Obama, qui a lui aussi estimé que la transition en Egypte devait "être pacifique" et "commencer maintenant".

Même si M. Obama s'est abstenu d'appeler explicitement le "raïs" égyptien à démissionner immédiatement, comme l'exigent les manifestants en Egypte, ses déclarations ont été interprétées comme un "lâchage" en bonne et due forme de cet allié incontournable des Américains dans la région.

Pour éviter d'être accusées d'avoir porté, à leur tour, un coup de poignard dans le dos de M. Moubarak, les autorités françaises se sont efforcées d'insister mercredi sur la "vraie différence" qui existe, selon elles, entre les positions exprimées par MM. Sarkozy et Obama.

"On ne peut pas parler en ces termes", s'est ainsi défendu le porte-parole du gouvernement François Baroin, interrogé sur un éventuel "lâchage" du président égyptien par la France: "l'interprétation est libre (...) mais il ne faut pas faire des phrases autour des phrases", a-t-il dit.

"Les Etats-Unis demandent le départ de Moubarak de façon assez explicite, Sarkozy a tendance à penser que ce n'est pas très digne", commente-t-on à Paris. "La France dit qu'il faut que Moubarak prépare dès maintenant la transition et son passage de relais", insiste la même source, "ce n'est pas tout à fait la même chose".


Depuis 2007, Nicolas Sarkozy a noué des relations personnelles très fortes avec Hosni Moubarak et a très largement appuyé sur l'Egypte sa politique au Moyen-Orient et en Méditerranée.

A chacune de leur rencontre, le chef de l'Etat ne manquait pas l'occasion de louer la "sagesse" et la "modération" de son "ami" égyptien, dont il avait fait le co-président de son Union pour la Méditerranée (UpM), aujourd'hui moribonde, pour cause de blocage du processus de paix israélo-palestinien.

Mais, très critiqué pour avoir soutenu contre la rue le régime déchu de l'ex-président tunisien Ben Ali, M. Sarkozy a été contraint de prendre ses distances avec le régime de M. Moubarak, qualifié d'"autoritaire" par son ministre de la Défense, Alain Juppé. Même s'il y a mis les formes.

Avec le Premier ministre britannique, David Cameron, et la chancelière allemande Angela Merkel, il avait appelé samedi le président égyptien au "changement". Dimanche, il a plaidé en Ethiopie pour des "changements pacifiques". Mais sans citer explicitement l'Egypte.

هَلْ أتى عَلى الإنْسان حينً من الدَّهر لمْ يَكنْ شيئًا مذكورًا
سورة الإنسان الآية 1




التعديل الأخير تم بواسطة محمد البليدة ; 04-02-2011 الساعة 02:39 PM