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Ta nature perd la raison
Tempêtes et mauvais temps
En plein période de moisson

Je vois pousser tes maisons
Comme les mauvais champignons
Défilent en robes de béton

Ton espace perd du terrain
Carte blanche au parpaing
Tes maçons chantent le refrain

Villageois et citadins
Mélangés dans ton drôle de pétrin
Un appareil sans bouton de frein

Ton portrait, avec des mots, je le dessine
Femme de montagne ou citadine
Marionnette ou figurine

Naïve que tu sois ou maligne
Tu t’accroches à une corde fine
Pour faire retour à tes racines

Habillé en laine ou en satin
Tatouage berbère ou font de teint
Musc oriental ou doux parfum

Derrière les fêtes tu caches ton chagrin
Tu fausses les pistes détournant le destin
Comme si un fennec n’est pas malin ?!! ( ..rire)

Dans tes ruelles mal croisées
Des Casbahs orphelines de l’ère écrasée
Je vois des visages laids mal rasés

Les anciens clans sont bien devisés
En haut, les cheveux cours, en bas, les frisés
Et moi, entre les deux, mon cœur est brisé

Aux pieds des hauts plateaux des villes-villages
Sur les dunes de sable et à coté des plages
La toiture est grise couverte de nuages

Je n’ai pas encore enterré ton amour…
C’est juste un hommage..

Morad(no_blesse)