Algérie: Il n'y aucune raison pour quitter le pays!
27-01-2009, 11:50 PM
Algérie: Les harrags sont-ils des fous?
«Nous n’arrivons pas à identifier les raisons qui poussent les jeunes à partir ailleurs», a déclaré, M.Belaïz ministre de la justice, en réponse aux questions des sénateurs.
C'est par hasard que j'ai trouvé cette phrase abominable suivie d'une autre plus ou moins révoltante. Elle m'a rappelé tous les malheurs que nous vivons et tout mon passé durement vécu, mais qui fait et qui fera certainement école à mes enfants. Bizarrement, j'ai pris peur, contrairement à mon caractère dangereusement audacieux.
J'ai été pendant longtemps, et consciemment, un fervent militant au sein du FIS, pourtant je n'étais pas sans savoir qu'il était un parti truffé d'intrus, et que, je le dis de suite : j'étais partant, comme des milliers de militants sincères, pour le "sauver" des mains des fabricants d'intrigues. Je ne trouvais pas cela apeurant, mais plutôt amusant et intéressant. Par suite, j'ai été élu et j'ai été emmené à occuper le malheureux poste de Président de la commission sociale et culturelle au sein de l'APW de Bouira qui n'était alors, qu'une bombe à retardement. Mais ce n'était pas pour autant que je me doive d'avoir peur ou fléchir ; La peur n'avait pas de sens, pensant bien faire et logiquement prévisible ce qui m'arrivait. Puis c'était dans un esprit de va-t-en guerre que j'exerçais mes fonctions comme dans un champ de mines, car, en plus du devoir de l'opposition, je me devais être vigilant au sein même de l'équipe à laquelle j'appartenais. Mais comme j'aimais ce que je faisais et que j'adore mon pays, je ne pouvais douter de ma sincérité, et la peur n'était pas pour s'habiller de moi. Les interpellations, les arrestations, les menaces et toutes les formes de persécution, allant jusqu'à mon incarcération, n'avaient pas assez de forces pour me faire peur. On disait de moi que j'avais des nerfs d'acier et je rigolais, car au font de moi, je savais que j'étais un homme faible, comme tous ces Algériens qui savaient que s'en prendre au pouvoir c'était jouer avec le feu ! Sans peur donc, je disais et faisais ce que je croyais être droiture et loyauté dans un climat de peur et de terreur. Et c'était là ma faute, car la peur était présente partout et moi je ne voyais que la couleur blanche des colombes.
La suite, fallait-il m'y attendre, n'a pas été pour me procurer du bonheur et pourtant, celle-ci m'avait donné à braver la peur qui devenait aussi visible que le nombre de vrais, de faux et de vrais-faux barrages existants sur nos routes. Enfin, une suite logique m'a été réservée, en faisant de moi un cobaye de tout ; détention, privations, persécutions et harcèlements en menu en terminant au fond du malheur de l'exil dans un pays enrobé de peur et où la peur continuait à jouer les spectateurs.
De retour dans mon pays, croyant aux promesses du chacal, j'ai commencé à avoir peur mais je faisais tout pour ne pas le montrer. Et petit à petit, sans le vouloir, la peur fait son chemin et pénètre dans mon monde bizarre et voilà que je suis devenu moi-même une boule de peur.
Deux choses, plutôt deux déclarations me le font dire aujourd'hui :
L'une est d'un certain monsieur Blaïz, ministre de la justice en répondant à une question sur les harrags: «Nous n’arrivons pas à identifier les raisons qui poussent les jeunes à partir ailleurs», avouant que:"La Commission interministérielle qui travaille depuis plusieurs mois sur ce dossier n’a pas abouti réellement à cerner les véritables causes qui sont à l’origine de ce phénomène»!
Que dire en lisant des propos aussi scandaleux ? Que j'ai peur et c'est tout !
La seconde déclaration émane de M Abdelaziz Belkhadem ex-chef du gouvernement où il nous dit, sans paraître marrant, mais vraiment pas marrant, du tout : " S’il y a des solutions miracles pour les harraga nous sommes preneurs» !
Qu'un premier ministre réponde de cette façon, ça fait peur, n'est-ce pas ? En tout cas moi j'ai vraiment peur et je pense que j'ai raison et que je dois me cacher en attendant que ça change là-haut !
Sinon, que dire à mes deux concitoyens que je ne trouve ni humainement aimables ni politiquement corrects ?
Au premier, je dirais, tout simplement : Si vous tenez à savoir ce qui pousse les jeunes à partir ailleurs, donnez-vous la peine de regarder les chaines de télévision du monde et voyez ce qui manque aux jeunes Algériens, hormis le bien-être, la communication et le respect ! En outre, nos jeunes ne sont pas dupes au point d'ignorer que leur pays jouit d'une manne pétrolière qui dépasse de loin, 34 millions de dollars alors qu'un seul dollar pour chaque Algérien, suffit pour vivre indécemment ! Aussi, savent-ils pertinemment que l'Algérie est un pays gazier et riche en toutes sortes de matières premières et qui mesure exactement : 2 381 741 km2; Parole d'un prof, harrag de surcroit! Ce qu'ils ne savent pas, ces jeunes, c'est où va tout leur argent, puisque c'est de leur argent qu'il s'agit, et pourquoi VOUS et vos enfants, vous avez tout, et EUX, RIEN? La seule réponse présente à leur esprits est que l'argent en question est ailleurs, alors ils n'hésitent pas à y aller le chercher ! Ce qu'on aurait souhaité, et c'est là une réponse à M Belkhadem: Assurez-leur un dollars chacun par jour, et le tours est joué; ils n'iront nulle part ailleurs, même si vous continuez à voler leur argent.
Laïd DOUANE
«Nous n’arrivons pas à identifier les raisons qui poussent les jeunes à partir ailleurs», a déclaré, M.Belaïz ministre de la justice, en réponse aux questions des sénateurs.
C'est par hasard que j'ai trouvé cette phrase abominable suivie d'une autre plus ou moins révoltante. Elle m'a rappelé tous les malheurs que nous vivons et tout mon passé durement vécu, mais qui fait et qui fera certainement école à mes enfants. Bizarrement, j'ai pris peur, contrairement à mon caractère dangereusement audacieux.
J'ai été pendant longtemps, et consciemment, un fervent militant au sein du FIS, pourtant je n'étais pas sans savoir qu'il était un parti truffé d'intrus, et que, je le dis de suite : j'étais partant, comme des milliers de militants sincères, pour le "sauver" des mains des fabricants d'intrigues. Je ne trouvais pas cela apeurant, mais plutôt amusant et intéressant. Par suite, j'ai été élu et j'ai été emmené à occuper le malheureux poste de Président de la commission sociale et culturelle au sein de l'APW de Bouira qui n'était alors, qu'une bombe à retardement. Mais ce n'était pas pour autant que je me doive d'avoir peur ou fléchir ; La peur n'avait pas de sens, pensant bien faire et logiquement prévisible ce qui m'arrivait. Puis c'était dans un esprit de va-t-en guerre que j'exerçais mes fonctions comme dans un champ de mines, car, en plus du devoir de l'opposition, je me devais être vigilant au sein même de l'équipe à laquelle j'appartenais. Mais comme j'aimais ce que je faisais et que j'adore mon pays, je ne pouvais douter de ma sincérité, et la peur n'était pas pour s'habiller de moi. Les interpellations, les arrestations, les menaces et toutes les formes de persécution, allant jusqu'à mon incarcération, n'avaient pas assez de forces pour me faire peur. On disait de moi que j'avais des nerfs d'acier et je rigolais, car au font de moi, je savais que j'étais un homme faible, comme tous ces Algériens qui savaient que s'en prendre au pouvoir c'était jouer avec le feu ! Sans peur donc, je disais et faisais ce que je croyais être droiture et loyauté dans un climat de peur et de terreur. Et c'était là ma faute, car la peur était présente partout et moi je ne voyais que la couleur blanche des colombes.
La suite, fallait-il m'y attendre, n'a pas été pour me procurer du bonheur et pourtant, celle-ci m'avait donné à braver la peur qui devenait aussi visible que le nombre de vrais, de faux et de vrais-faux barrages existants sur nos routes. Enfin, une suite logique m'a été réservée, en faisant de moi un cobaye de tout ; détention, privations, persécutions et harcèlements en menu en terminant au fond du malheur de l'exil dans un pays enrobé de peur et où la peur continuait à jouer les spectateurs.
De retour dans mon pays, croyant aux promesses du chacal, j'ai commencé à avoir peur mais je faisais tout pour ne pas le montrer. Et petit à petit, sans le vouloir, la peur fait son chemin et pénètre dans mon monde bizarre et voilà que je suis devenu moi-même une boule de peur.
Deux choses, plutôt deux déclarations me le font dire aujourd'hui :
L'une est d'un certain monsieur Blaïz, ministre de la justice en répondant à une question sur les harrags: «Nous n’arrivons pas à identifier les raisons qui poussent les jeunes à partir ailleurs», avouant que:"La Commission interministérielle qui travaille depuis plusieurs mois sur ce dossier n’a pas abouti réellement à cerner les véritables causes qui sont à l’origine de ce phénomène»!
Que dire en lisant des propos aussi scandaleux ? Que j'ai peur et c'est tout !
La seconde déclaration émane de M Abdelaziz Belkhadem ex-chef du gouvernement où il nous dit, sans paraître marrant, mais vraiment pas marrant, du tout : " S’il y a des solutions miracles pour les harraga nous sommes preneurs» !
Qu'un premier ministre réponde de cette façon, ça fait peur, n'est-ce pas ? En tout cas moi j'ai vraiment peur et je pense que j'ai raison et que je dois me cacher en attendant que ça change là-haut !
Sinon, que dire à mes deux concitoyens que je ne trouve ni humainement aimables ni politiquement corrects ?
Au premier, je dirais, tout simplement : Si vous tenez à savoir ce qui pousse les jeunes à partir ailleurs, donnez-vous la peine de regarder les chaines de télévision du monde et voyez ce qui manque aux jeunes Algériens, hormis le bien-être, la communication et le respect ! En outre, nos jeunes ne sont pas dupes au point d'ignorer que leur pays jouit d'une manne pétrolière qui dépasse de loin, 34 millions de dollars alors qu'un seul dollar pour chaque Algérien, suffit pour vivre indécemment ! Aussi, savent-ils pertinemment que l'Algérie est un pays gazier et riche en toutes sortes de matières premières et qui mesure exactement : 2 381 741 km2; Parole d'un prof, harrag de surcroit! Ce qu'ils ne savent pas, ces jeunes, c'est où va tout leur argent, puisque c'est de leur argent qu'il s'agit, et pourquoi VOUS et vos enfants, vous avez tout, et EUX, RIEN? La seule réponse présente à leur esprits est que l'argent en question est ailleurs, alors ils n'hésitent pas à y aller le chercher ! Ce qu'on aurait souhaité, et c'est là une réponse à M Belkhadem: Assurez-leur un dollars chacun par jour, et le tours est joué; ils n'iront nulle part ailleurs, même si vous continuez à voler leur argent.
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التعديل الأخير تم بواسطة العيد دوان ; 28-01-2009 الساعة 04:28 PM











